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Horaires atypiques : étude de la DARES 2021

En 2021, une étude de la Dares a révélé que près de 45 % des salariés français travaillent en horaires atypiques, c'est-à-dire en dehors des horaires standards de journée, du lundi au vendredi. Ces horaires incluent le travail en soirée, la nuit, le samedi ou le dimanche. Cette pratique étant courante dans certains secteurs comme l'hôtellerie - restauration, le commerce, et les transports, elle pose des défis significatifs en termes de mobilité durable pour les travailleurs concernés.


Les transports en commun : une option limitée

L'un des principaux obstacles pour les travailleurs en horaires atypiques est l'accès limité aux transports en commun. En effet, les réseaux de transport public sont généralement conçus pour répondre aux besoins des travailleurs ayant des horaires standards, avec des fréquences de passage réduites en dehors des heures de pointe. Pour ceux qui commencent ou finissent leur journée de travail tôt le matin, tard le soir ou pendant le week-end, les options de transport deviennent rares, voire inexistantes.


Cette situation force de nombreux travailleurs à se tourner vers des moyens de transport individuels, souvent plus coûteux et moins écologiques, comme la voiture personnelle. Cela augmente les dépenses de transport pour les employés et leur empreinte carbone.


Le vélo : une solution peu rassurante la nuit

Pour les travailleurs de nuit ou ceux finissant tard, pédaler dans l'obscurité peut être dangereux, surtout en dehors des zones urbaines bien éclairées. Le manque d'infrastructures cyclables sécurisées et d'éclairage adéquat dissuade de nombreux employés d'adopter le vélo comme moyen de transport.


De plus, le sentiment d'insécurité lié à l'isolement sur les routes la nuit peut décourager même les cyclistes les plus motivés. S'il arrive quoi que ce soit, l'idée que personne ne passe pendant plusieurs heures n'est pas rassurant.



Le covoiturage : moins de matching la nuit

Trouver un covoitureur qui effectue le même trajet aux mêmes horaires atypiques peut s'avérer extrêmement difficile.


Les plateformes de covoiturage permettent de les mettre en relation tout aussi bien qu'en journée mais il y en a tout simplement moins qu'en heure de pointe donc moins de choix.



Conclusion

Travailler en horaires atypiques présente des défis majeurs en termes de mobilité durable. Les limitations des transports en commun, les dangers du vélo nocturne et l'absence de masse critique pour le covoiturage rendent les déplacements plus compliqués et moins écologiques pour près de la moitié des salariés français. Pour encourager une mobilité plus durable, il est crucial de repenser les offre de transport vers ces zones d'activités ou zones industrielle connues pour accueillir de nombreux salariés en horaires atypiques.


Les employeurs, les pouvoirs publics et les acteurs du transport doivent collaborer pour trouver des solutions innovantes et inclusives, permettant à chacun de se déplacer de manière sûre, efficace et respectueuse de l'environnement.


 
 
 

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